Animation du musée Despiau Wlérick en 2022
Collections permanentes fermées
Les salles d'expositions des collections permanentes
ne sont plus accessibles.
Le musée se prépare à des travaux de rénovation
jusqu'à fin 2024.
Vous pouvez toujours découvrir les expositions
temporaires, ainsi que le jardin des sculptures, Retrouvez
le programme des animations du musée ci-dessous....
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Ateliers dessin pour adultes et enfants
Si les salles
d'exposition du musée Despiau-Wlérick ont fermé leurs portes fin
juillet pour permettre le déménagement des œuvres avant les travaux
d'agrandissement et de modernisation, l'équipe a souhaité maintenir
durant cette période ses conférences et une offre d'activité
pédagogique. Des activités autour des collections pour les enfants
et les adultes sont ainsi proposées toute l'année.
À vos crayons !
Organisés un samedi par mois et
ouverts aux enfants à partir de 8 ans, ces ateliers permettent de
partir à la découverte des techniques du dessin en passant par des
représentations figuratives, abstraites, liées à l'histoire de
l'art, à la bande dessinée et au manga. Au programme : les
différentes expressions du visage, les attitudes du corps en
fonction des expressions de son visage, personnages et calendrier
des saisons, dessin et contes de Noël, la danse et le corps...Les
enfants pourront ainsi acquérir les bases et se perfectionner en
pratiquant régulièrement et à leur rythme.
Début des cours samedi 24 septembre de 14h30 à 16h
Tarif : 5€ la séance
En savoir plus
(dates, programme)...
Atelier dessin avec modèle vivant
Pour les adultes qui
souhaitent s'initier ou se perfectionner au dessin, le musée
Despiau-Wlérick propose toute l'année des ateliers en présence d'un
modèle. 8 séances de 3h sont proposées par trimestre, au cours
desquelles différentes techniques sont abordées (fusain, crayon,
lavis, pastel, aquarelle...). Les inscriptions se font par
trimestre ou par demi-trimestre, au choix. La liste du matériel à
fournir est précisée sur la fiche d'inscription disponible sur le
site.
Début des cours samedi 17 septembre de 9h à 12h
Tarifs : 120€ le trimestre (100€ pour les étudiants) -
60€ le demi-trimestre
Fiche
d'inscription
Plus de renseignements :
musee-edu@montdemarsan.fr / 05 58 75 00 45
Jardins de sculptures
Ouverts 7/7
Le but est de permettre aux visiteurs de bénéficier le plus
longtemps possible d'un accès à la programmation muséale avant la
fermeture complète du site entre fin 2022 et fin 2024.
Parcours en ville
Le musée hors les mur

La sculpture tient une place importante dans le paysage
urbain de la capitale des Landes. Peut-être les avez-vous déjà
aperçues, une quarantaine d'œuvres sont observables dans le
centre-ville de Mont de Marsan ! En autonomie, le temps d'une
balade connectée, découvrez leur histoire ! Pour partir à
l'aventure en toute indépendance, munissez vous du plan indiquant
le chemin à suivre et de votre smartphone. Une fois arrivé aux
pieds des œuvres, une plaque vous présentera l'artiste et l'œuvre,
vous pourrez scanner le QR code pour continuer ! Envie d'une
ballade ludique en famille ? Un plan adapté pour les enfants vous
sera fourni gratuitement sur demande (circuit autour des jardins du
musée).
• Gratuit | Tout public
• En extérieur / toute l'année
• Disposer d'un smartphone avec une connexion internet
Comment se procurer un plan ?
Versions adulte et enfant disponibles gratuitement durant
les horaires d'ouverture, au musée et à l'Office de Tourisme (1
place Charles de Gaulle, Mont-de-Marsan)
Découvrez
le plan du
parcours...
ou scanner
le Qr Code...
Retrouvez les animations du musée de
septembre 2021 à
janvier 2022... et ci-dessous...
Conférences
(salle de conférence du musée)
Le musée Despiau-Wlérick propose régulièrement des
conférences en lien avec sa programmation ou avec l'actualité des
expositions présentées dans les musées français. Les conférenciers
invités, historiens d'art, conservateurs, universitaires, viennent
apporter à Mont-de-Marsan un regard nouveau en lien avec la
collection du musée Despiau-Wlérick (monographies d'artistes de
l'entre-deux-guerres, histoire de la sculpture et de ses
techniques, grands chantiers muséographiques).
Le programme est présenté sous réserve de modifications
éventuelles.
Les conférences se tiennent dans l'auditorium des musées, au
rez-de-chaussée du musée Dubalen. L'accès est libre dans la mesure
des places disponibles.
Les conférences à venir
• Samedi 22 janvier 2022 à 15h :
Léopold Chauveau
(1870-1940), Au pays des monstres par Ophélie Ferlier-Boulat
• Samedi 12 février à 15h :
La sculpture au
Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris par
Cécilie Champy-Vinas
• Samedi 12 mars à 15h :
Architecture
religieuse en France : grandes réalisations de Le Corbusier
(1887-1965) par Françoise Caussé, Saint-Pierre-du-Mont
• Samedi 26 mars à 14h : Histoire de l'art arménien par
Patrick Donabedian, Paris
• Dimanche 27 mars à 14h : L'art Khatchkars par Patrick
Donabedian, Paris
• Samedi 16 avril à 15h :
Bestiarium
par Johan Cohen
• Samedi 21 mai à 15h :
Sculpteurs et
stucateurs lombards au XVIIIème siècle dans le Sud-Ouest :
les frères Mazzeti au bourg de Laurède en Chalosse par Bernard
Sournia
• Samedi 18 juin à 15h :
Les techniques du
moulage d'art par Arnaud Briand
• Samedi 17 septembre à 15h : Rodin en Italie par Barbara
Musetti
• Samedi 15 octobre à 15h : Joseph Bernard (1886-1931) : de
pierre et de volupté par Valérie Montalbetti
Les expositions temporaires
Sergueï Paradjanov & Toros
Je n'ai plus que le droit de rêver
Dessins et collages
du 22 mars au 19 juin
Vernissage le 22 mars 2022 à 20h
Les dessins réalisés par
Paradjanov en prison marquent un tournant dans sa carrière,
caractérisé par la maîtrise remarquable du stylo bille et l'é
mergence d'un style graphique plus intime, plus intériorisé, plus
sombre aussi, proche d'artistes de la tragédie grotesque des «
petites gens » comme Ensor ou Rouault.
Grâce à un partenariat
scientifique entre le musée Despiau-Wlérick et le Musée Paradjanov
d'Erevan, cette exposition proposera au public un ensemble d'œuvres
issues du riche fond du musée Paradjanov, dont plusieurs seront
présentées pour la première fois en France. Une sélection de ses
collages les plus remarquables permettra au public néophyte d'a
pprécier cet aspect plus flamboyant et baroque de son œuvre
plastique, mais l'exposition mettra surtout l'accent sur un
ensemble d'œuvres graphiques moins connues, créées au cours de ses
années d'internement en camp d'internement à régime sévère de 1974
à 1977, puis après sa libération, lorsqu'il imagine des images et
des films qu'on lui interdit de réaliser. Cette sélection inédite
permettra de proposer de nouvelles perspectives sur le travail
plastique et filmique de Paradjanov.
Les dessins réalisés par Paradjanov en prison marquent un
tournant dans sa carrière, caractérisé par la maîtrise remarquable
du stylo bille et l'émergence d'un style graphique plus intime,
plus intériorisé, plus sombre aussi, proche d'artistes de la
tragédie grotesque des « petites gens » comme Ensor ou Rouault. En
prison comme en liberté, Paradjanov, crée avec ce qu'il trouve,
mais les ressources sont rares derrière les barbelés du camp.
Alors, avec l'ongle du pouce, il sculpte au repoussé dans les
capsules en aluminium de ses bouteilles de lait, de délicats
portraits en relief qui rappellent les médaillons orfévrés ornant
la couverture des manuscrits enluminés des monastères Arméniens. La
modestie des matériaux, leur rareté, leur petites dimensions,
poussent Paradjanov à travailler avec une délicatesse inouïe qui
transforme chaque déchet en trésor. Après sa sortie de prison,
cette tendance d'alchimiste à transcender le rebus marquera chacun
de ses dessins et collages. La contrainte de l'environnement
carcéral marque aussi un tournant dans son approche du dessin. Avec
un sens exquis du détail, Paradjanov trace de fines saynètes
miniatures sur des supports improvisés : papiers déchirés,
emballages, mouchoirs en tissus, boîtes d'allumettes. Obsèdé par le
cadre, il entoure ses dessins de délicats encadrements réalisés par
assemblages de bouts de ficelles, de morceaux de fils de fer et de
minuscules fleurs séchées arrachées au bitume. Emprisonné,
Paradjanov est un cinéaste à qui on interdit de réaliser : dans les
suites de minuscules dessins au stylo-bille réalisés sur des fonds
de boîtes d'allumettes - ses "timbres" comme il les appelle - on
voit se mettre en place un approche méthodique de la série qu'il
conservera jusqu'à la fin de sa carrière...Lui qui n'a plus, pour
dessiner, que des « bics » et des bouts de papier, redouble d'i
nventivité et exerce avec une ferveur militante le seul droit qu'il
lui reste : celui de rêver ses images.
Libéré en 1977, Paradjanov survit
dans la maison familiale de Tbilissi en vendant des objets
personnels et grâce à ses voisins et amis. L'interdiction de filmer
par le régime Soviétique, qui durera plus de quinze ans, le prive
du même coup de la sève de son existence et de son statut même de
citoyen. Enterré vivant à Tbilissi, il se bat et pour assouvir son
besoin de création et se lance à corps perdu dans la réalisation de
collages, dessins, assemblages photographiques, exécutés à partir
de fragments de livres, d'objets trouvés dans la rue, de
verroterie. Sa maison devient un cabinet de curiosités aux murs
vivants et mouvants, un petit théâtre personnel où Paradjanov se
met en scène pour accueillir les intellectuels du monde entier,
fascinés par la rencontre avec ce monstre d'imagination devenu son
propre personnage. La suite de l'exposition aborde l'évolution de
sa pratique du dessin au cours des années dans cette nouvelle
prison qui ne dit pas son nom : comment le dessin influence-t-il sa
manière de penser ses images, d'imaginer le cinéma qu'il ne peut
réaliser ? Le travail de la série en dessin est alors un moyen d'i
maginer son cinéma, mais Paradjanov s'en empare aussi et surtout
comme un médium entièrement indépendant par lequel il peut
pleinement s'exprimer.
C'est particulièrement remarquable dans la série de dessins
pour son ultime projet de film autobiographique, Confesssion. Les
dessins qu'il exécute pour donner corps à ce projet sont marqués
par la recherche d'une unité stylistique et esthétique qui vont
bien au-delà du simple story board. Paradjanov expérimente les
techniques graphiques, associant stylo-bille, feutre et collage. Le
rythme et la composition des images, le choix de couleurs primaires
volontairement irréalistes, marquent une véritable rupture avec l'e
sthétique soignée et les accumulations décoratives délicatement
statiques vers laquelle son cinéma avait évolué avant la prison.
Loin des célèbres plans fixes de Sayat Nova, les dessins de
Confession sont marqués par des perspectives aiguës qui créent des
profondeurs de champ artificielles et dérangeantes, des personnages
en flottement dans le blanc du papier…C'est bien en dessinateur que
Paradjanov pense d'abord cet ultime film. En 1983, après plusieurs
années de mobilisation de la communauté internationale du cinéma,
Paradjanov est finalement autorisé à filmer de nouveau. La
Forteresse de Souram en 1984 et Achik Kerib en 1987 sont ses deux
derniers chef d'œuvres. En 1988 Achik Kerib est présenté en
première mondiale au Festival de Munich et Paradjanov, autorisé
pour la première fois à sortir d'URSS, pour assister à cet hommage
international à l'ensemble de son œuvre. Le tournage de Confession
débute enfin en juin 1989 dans sa maison de Tbilissi, mais
Paradjanov, dont les poumons ont été gravement affaiblis par ses
années d'internement, est hospitalisé et rapatrié à Paris pour y
être soigné. Son état empirant, il demande à rentrer à Erevan où il
meurt le vendredi 20 juillet 1990.
Exposition Toros Rast-Kla
Sculptures
du 22 mars au 19 juin 2022
Toros Rasguélénian, dit Toros
Rast-Klan, est un sculpteur né à Alep, en Syrie, dans une famille
arménienne rescapée du génocide de 1915. En 1962, au cours d'un
voyage en Arménie Soviétique, il découvre la statue équestre de
David de Sassoun installée devant la gare d'Erevan, qui est une
révélation. De retour à Alep, il apprend avec succès la sculpture
du métal. Après plusieurs expositions et prix, il part pour la
France en 1967 et s'installe dans la région de Romans sur Isère,
pour y poursuivre sa carrière de sculpteur.
Toros Rasguélénian, dit Toros
Rast-Klan, nait à Alep, en Syrie, dans une famille arménienne
rescapée du génocide de 1915. Sculpteur autodidacte, il choisit sa
signature d'artiste, "R. Toros", en hommage à son oncle, mort brûlé
dans une église en essayant de sauver trois cents enfants lors du
génocide. Il quitte l'école à 11 ans et exerce divers métiers avant
d'apprendre à travailler le métal : soudure, ferronnerie,
dinanderie. À 25 ans, il crée sa propre entreprise de ferronnerie.
En 1962, au cours d'un voyage en Arménie Soviétique, il découvre la
statue équestre de David de Sassoun installée devant la gare
d'Erevan, qui est pour lui une révélation. De retour à Alep, il
apprend la sculpture du métal, réalise des fontaines et du
mobilier, et, après plusieurs expositions, obtient en 1966 le
premier prix pour une sculpture monumentale, L'Émancipation de la
femme arabe, installée sur une place d'Alep. Encouragé par ses
pairs, il part pour la France en 1967 pour y poursuivre des études
artistiques et développer sa carrière de sculpteur. Il s'installe
dans la région de Romans-sur-Isère où il rencontre des artistes et
des intellectuels, qui le dissuadent d'entrer aux Beaux-Arts et
poursuit donc son œuvre en autodidacte. Auteur d'un grand nombre de
monuments installés en France à la mémoire des victimes du génocide
arménien, Toros est le créateur du Trophée Toros, décerné chaque
année à Marseille pour récompenser des écrivains franco-arméniens.
Il meurt le 29 juillet 2020 à Romans-sur-Isère.
Ateliers de scuplteurs
Wlérick/Charbonnel
du 18 septembre 2021 au 30 janvier 2022
Quelles sont ses inspirations ?
Quelles étapes sont nécessaires pour créer une œuvre ?
Bien qu'un siècle sépare Robert Wlérick (1882-1944)
et Christophe Charbonnel (né en 1967), certains éléments perdurent,
à l'image des outils et des sujets d'inspiration.
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Pour appréhender la diversité des techniques,
comprendre la naissance d'une sculpture, l'exposition propose
une plongée intime dans l'atelier du sculpteur. De l'esquisse
en terre à l'œuvre taillée dans le marbre, modelée en métal
ou fondue en bronze, l'exposition offre aussi un élégant
dialogue entre les œuvres de Robert Wlérick et celles de
Christophe Charbonnel.
|
Artiste connu et apprécié des
montois, ce dernier avait marqué la 10e édition de la
triennale Mont de Marsan Sculptures en 2016 et l'année 2018
avec l'exposition Guerriers et Cavaliers, réalisée en
partenariat avec la galerie d'art parisienne Bayart. |
La collection du musée à voir sur
Internet
Adhérent à
Alienor.org
, Conseil des musées, le musée Despiau-Wlérick fait partie
de la cinquantaine de musées de Nouvelle-Aquitaine œuvrant en
réseau à la mise en valeur de leurs collections via Internet et les
outils numériques.
Une base de données des
collections
Les inventaires des musées sont
regroupés sur une seule et unique base de données full web. C'est à
la fois l'outil qui sert aux musées à inventorier, documenter et
gérer leurs collections mais également celui où le grand public
comme les chercheurs peuvent parcourir et découvrir les œuvres.
Consultez les expositions
virtuelles
Alienor.org
permet de proposer des expositions virtuelles. Découvrez ainsi
celle de Mont de Marsan sur les héritiers de Rodin Ainsi naît
"la bande à
Schnegg"
Les musées peuvent aussi mettre en avant certaines œuvres
comme l'a fait le musée Despiau-Wlérick avec
Thésée
combattant le centaure Biénor
Le musée en 3D
En 2015, le Conseil des musées sort de l'écran et investit la
3D.
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Les
objets scannés en 3D permettent de découvrir la face cachée
des œuvres qui sont numérisées grâce à des scanners
spécifiques. Le visiteur peut les manipuler et les retourner
dans tous les sens pour en appréhender chacune de ses
facettes. En créant un dialogue entre des objets qui ne
semblent avoir aucun lien apparent entre eux, l'objectif est
d'éveiller la curiosité du visiteur, le rendre acteur de sa
visite pour le pousser à en découvrir davantage et, au final,
l'inciter à poursuivre l'expérience in real life dans les
musées de la région. |
Les animations du musée
Journées européennes du patrimoine
A venir
Le programme :
Programme à venir
-
Musée du 34e régiment d'infanterie
A venir
Musée en
Famille
Pas d'animation prévue cet été.
Renseignements et inscriptions auprès du Service
éducatif
musée Despiau-Wlérick
Contact : Karine Beaudet - Magali Dubroca
05 58 75 00 45
musee.edu@montdemarsan.fr
Programme susceptible d'être modifié en raison du contexte
sanitaire.
Anniversaire au musée
Mercredis et après-midis des vacances scolaires, 14h30-17h
Animation spéciale dans un lieu
unique pour les 5-12 ans : visite de l'exposition
temporaire ou du parcours sculpté en extérieur, suivie d'un
atelier artistique. Deux heures de découverte et de création avant
de partager le gâteau d'anniversaire. Chaque enfant repartira avec
en cadeau la carte Pass'Junior offrant à son porteur et à deux
adultes, l'entrée gratuite au musée Despiau-Wlérick pendant un an.
• 4€ (boissons et friandises fournies)
• 8 enfants max.
• Modalités et réservations auprès
du Service éducatif du musée
Retrouvez tous ces contenus numériques (et d'autres à
venir) sur la page
Facebook du
musée